• Faudrait que je change de refrain avec tous ces poèmes quelque peu dépressifs o/...Ma foi on change pas une formule qui marche o/ :

     

    C'est une page de mon histoire que je croyais être tournée,
    M'aventurant dans d'autres chapitres de mon histoire.
    Ce que j'avais vécu, je ne pensais que ce n'était plus à revoir,
    Puis un jour, la réalité me trouva, elle m'avait rattrapé.

    La vision de la réalité, celle que je croyais avoir quittée,
    N'était autre que ça, des amours sans issues.
    Certains disaient que le bon moment allait approcher,
    J'attendais avec impatience le moment venu.

    Cette vision de la réalité me montrait le fond de mon coeur,
    Elle me montrait la page que j'avais tournée jadis,
    Celle qui fut remplie de poussière au fil du temps,
    Celle qui me fit découvrir la douceur.

    C'est une page de mon histoire que je croyais être tournée,
    Où ressurgissait la mélancolie d'un amour passé.
    Ce sentiment faucha mon coeur d'impuissance,
    Car au final il n'y avait encore qu'un sens.


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  • Seth se tenait là, debout, au centre de la ville, le katana à la main. Il était prêt à affronter cette invasion. Mais lui-même n’était pas sûr de sa survie. Il est vrai qu’il a affronté des tonnes d’adversaires plus redoutables les uns que les autres, mais malgré ce palmarès impressionnant qui avait forgé sa légende en l’espace d’un an, il doutait de ses capacités de survie. Et tandis qu’il attendait, le ciel s’assombrissait. Puis, le vaisseau se stoppa. Le cuirassé libéra d’abord une dizaine de cyborgs, tous semblables les uns des autres. Seth était prêt. Il allait mourir. La dizaine de cyborgs lui fonça dessus avec une extrême célérité, chacun un sabre à la main. Seth, d’abord avec une facilité déconcertante, para un à un les coups de sabre et dégagea ses ennemis avec aisance, tout ceci en laissant l’impression que son sabre n’eut à peine frôlé celui de ses adversaires. Les dix se relevèrent, et dans une tentative d’assaut, se décomposèrent l’air de rien. Tous, dans une ultime expression, affichaient un visage rempli de surprise. Tous étaient vaincus dès qu’ils avaient attaqué. Comme si ça ne suffisait pas, le cuirassé en rajouta.

     A chaque fois, cinquante autres robots se joignaient à la bataille, tous n’ayant que pour but la mort au seul humain qui leur barrait la route. Même si d’apparence ils étaient identiques, ils avaient compris la méthode de Seth. Bien sûr, pour un tel guerrier, acquérir une telle technique devait recourir à des années d’entraînement. Les cyborgs ne pouvaient bien sûr pas imiter une telle prouesse. Seth, ayant compris que les machines ne se laisseraient pas prendre deux fois au même petit jeu, aborda le problème d’une autre manière. Cette fois, il prit son temps, et même si sa lame était parfaitement distinguable, elle restait extrêmement rapide et par conséquent, le tranchant s’avérait être bien plus redoutable. Si la première fois les cyborgs venaient un par un se battre contre le Tsukuyomi, cette fois-ci, cinq l’assiégèrent en même temps. Seth ne s’en préoccupait pas : il parait chacun des coups et ses mouvements étaient si décontractés que pour le moment, ce genre de combat semblait n’être pour lui qu’un jeu. Alors pourquoi cette impression de danger lui hantait-elle l’esprit ? Il découpait soigneusement chacun des circuits des androïdes avec un amusement presque démoniaque. En prenant dix secondes par création mécanique, Seth avait donc abattu 150 cyborgs en deux minutes.

    Puis, il en arrivait d’autres à chaque fois. Bientôt, parmi l’armée de créations aux cheveux argentés aux airs de psychopathes, on ne pouvait distinguer Seth que de vue aérienne, au trou d’un mètre qu’il créait autour de lui. Plus le nombre d’assaillants était élevé, plus Seth augmentait sa vitesse de frappe. Mais depuis voilà dix minutes, il ne faisait que défendre, il n’avait jusque-là qu’exécuté des coups de contre-attaque.

    Désormais, Seth changeait de posture. Il était prêt à l’attaque et il n’allait épargner personne. Il allait se battre pour l’humanité pour la deuxième fois. Sabre à la main, il était déterminé à leur montrer comment on se sert d’un sabre. Il fonça à vive allure d’une telle vélocité que les capteurs de vue et de sons des machines ne pouvaient pas détecter ses mouvements. Il était trop rapide. Les coups de sabre ne se distinguaient que par le son du découpement des matériaux métalliques. Seth ne se préoccupait de rien d’autre. Il était en quelque sorte une bête humaine qui ne vivait cet instant que pour la mort et la destruction. Rien ne pouvait plus l’arrêter. Plus le temps passait et plus les créations maléfiques se concentraient sur lui, et plus Seth était envahi par cette folie du combat. Ses découpages étaient plus nets et les points vitaux étaient de plus en plus victime de ses coups de furie.

     Nul ne savait comment un être pouvait tenir autour d’un millier de machines. Les androïdes n’avaient toujours pas réalisé que leurs semblables étaient victime d’un démon et pensaient toujours que Seth étaient face à eux. Par conséquent, leur stupidité leur ordonna de foncer sur ce qui semblait être lui causant alors quelques petites destructions par-ci par là. La ville commençait à se dégrader, il est utile de rappeler que le but premier de ces androïdes est d’occuper Millenium. Seth ne pouvait que se battre. Les ressources ennemies semblaient être illimitées. Il n’y avait donc pas d’issue ? Le guerrier obscur tuait de plus en plus de personne et ce de manière incontrôlable. Jusqu’à ce qu’au bout d’un quart d’heure, il entendit deux cris familiers des cris de mort.

     

    « Impossible…Elles…Non…Comment auraient-elles pu se faire avoir si facilement…Non ! hurlait-il. »

     

    Désormais, la crainte et la terreur, qui semblaient ne jamais pouvoir habiter les visages des envahisseurs, étaient parties intégrantes de leur expression et bien que machines, leurs visages étaient devenus plus pâles qu’ils ne l’étaient déjà. Ils venaient de réaliser leur erreur : ils avaient éveillé le véritable démon qui résidait en Seth. Du moins, ce qui faisait de lui un Dieu Démoniaque. Ses cheveux étaient désormais devenus aussi noirs que l’abîme, adoptant ainsi la nouvelle couleur de la lame de son katana, indiquant le nombre de ses victimes et les litres de sang qu’il a fait couler. De plus, ses yeux indiquaient qu’il avait perdu toute raison. Des rumeurs racontent qu’il a battu un soi-disant Seigneur des Démons, qui était lui aussi de sa famille. On raconte aussi à quel point il était ignoble, à quel point sa brutalité n’avait aucune limite. C’était le démon à l’état pur et désormais, toute l’armée des cyborgs devait le combattre. Sa peau s’était obscurcie et les veines qui parcouraient son corps commençaient à ressortir. Ses dents s’étaient rallongées de deux à trois centimètres afin de s’apparenter à de véritables crocs. De plus, ses ongles avaient subi le même changement.

                   Seth se lança à l’attaque, animé par la folie à l’état pur et une soif insatiable de destruction. Ses coups étaient donnés avec une violence dépassant toute imagination et il n’hésitait pas à prendre un androïde par les cheveux à la limite de les lui arracher puis de les balancer sur cent de ses confrères après l’avoir au préalable utilisé comme massue qu’il tournoyait inlassablement autour de lui-même. Les dents ne se comptaient plus par terre et l’orage éclatait, dont le nombre d’éclairs était équivalent aux victimes de Seth. Celui-ci ne se contentait plus  d’une simple brutalité qui se transmettait à coups de sabre. Il utilisait désormais son autre bras afin d’asséner des coups de poings aux taux de destruction incommensurables pour un combat aussi titanesque. Quelques fois, il éclatait la tête de quelques machines comme s’il brisait du sable qui s’était « solidifié » en un caillou d’une grande fragilité.

                   Seth avait bel et bien perdu la raison. Il avait aussi d’ores et déjà utilisé la technique ancestrale qu’il avait acquise de ses prédécesseurs. Utilisant cette technique, il était presque impossible de le voir et de temps à autres il se téléportait presque d’un bout de la foule à l’autre ou revenir au centre afin d’empaler par demi-douzaines les amas de boulons qui osaient encore lui faire face. Pourtant, personne ne put s’échapper par respect de la mission et par détermination. Et il en arrivait toujours par centaines. Chacun d’entre eux était conscient qu’il allait mourir mais personne ne se préoccupait de ça, pensant qu’il s’épuiserait un jour où l’autre.

                   Depuis vingt minutes, la ville était plongée dans le chaos. En plus des escadrons de robots qui étaient venus assiéger la ville, Seth n’arrangeait finalement pas les choses en éradiquant les tas de rouages qui se dressaient sur sa route en occasionnant plus d’une centaine d’explosions, ce qui était maigre comparé à son potentiel destructeur. Carnage, chaos, destruction, voilà les mots-clés qui régissait désormais la ville de Millénium, qui était si vivifiante, si agréable à vivre…C’était le paradis sur Terre, et en une demi-heure, tout était devenu enfer. Les flammes de la mort crépitaient de partout emportant pratiquement toute trace de vie. Ces déflagrations brûlaient la vie comme une minuscule flamme consumerait une bougie. La même flamme qui représentait la vie de Seth. Celui-ci avait exterminé toute trace de cyborg dans trois kilomètres à la ronde. Le cuirassé semblait encore, par sait-on quel miracle, avoir des ressources. Au lieu de cela, une seule et unique silhouette descendit. Elle semblait imposante de par sa présence, pourtant il semblait presque aussi frêle que tous ses semblables. Ou presque. Cet être était un véritable humain, du moins en apparence puisque la vision de cette silhouette simple réveillait Seth. A peine eut-il le temps de se réveiller de ce cauchemar que l’homme lui trancha un bras, supposant Seth mort.

     

    « Tu es devenu plus fort, Seth. Mais moi aussi je me suis renforcé dans les contrées de la mort. Adieu, mon bon vieux descendant. Mais je dois te laisser, je dois retrouver un jeune homme…Celui-ci a le pouvoir de changer l’avenir et je dois l’éliminer. »

     

    Seth était étalé au sol et avait repris son apparence d’origine. Il avait à peine eu le temps de réaliser qui était son assassin…Du moins, son assaillant. En effet, il a dû le laisser en vie volontairement. Mais pourquoi ? Pensait-il pouvoir se servir de Seth pour assouvir ses ambitions ? Il n’en savait rien et même sa perspicacité était impuissante. Il se releva, amputé de son bras gauche, s’appuyant sur son katana, et se dirigea vers le Sud. Il s’écroula en plein milieu du chemin, écrasé par l’épuisement. Jamais il n’avait combattu aussi ardemment. Il ne s’était pas trop étonné de sa propre remarque, il affrontait une véritable armée, tout de même. Il était heureux d’avoir livré un combat d’une telle intensité. Mais désormais il passerait pour mort.

     

                   De leur côté, Nine et Reiko prenaient la fuite en direction de la forêt de Misty. Ils étaient déjà presque à destination, et c’est alors que Nine reçut un choc électrique dans le cœur, pendant une fraction de seconde. Il s’agenouilla tout en s’assurant de la sécurité de Reiko, puis se releva.

     

    « Nine ? Que se passe t-il ?

    - Non…Rien…Mais j’ai un mauvais pressentiment. Continuons. Je parie que Seth nous rejoindra plus tard.

    - Sans doute. »

     

                   Nine se releva puis continua sa course folle avec Reiko sur le dos en direction de la forêt de Misty. Il se souvint alors que Seth lui avait parlé d’une cabane qui régissait au centre de cette forêt. Sans doute devait-il les rejoindre là-bas, c’était du moins ce qu’espérait Nine. Ils arrivaient au milieu de la nuit, la pluie était gênante mais pas suffisamment pour empêcher Nine et Reiko d’arriver à destination. Celle-ci s’était déjà endormie, ronronnant de temps à autres. L’homme aux cheveux rouges sang la déposa alors dans un des deux lits disponibles puis se mit à l’observer, cette fille au visage si pur. Et peu à peu, il se demandait…Quels étaient les liens qui unissaient Reiko à Seth ?


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  • Speed

    A vous ;)

     

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  • Que vous ayez trouvé la solution de l'énigme ou pas...C'est pas grave. Ceux qui n'ont pas pris la peine de chercher, tant pis pour vous.

    « Je suis Tsukuyomi Seth. »

    Un homme au long manteau noir aux allures de violet, accompagné d’un baggy noir et de chaussures à la Kickers, alors accompagné de son katana qui affichait un symbole s’apparentant à une Lune. Son T-shirt était rayé par trois griffures dont l’origine semblait être une féroce bête. Nine se concentrait sur ce qui venait de se produire, jusqu’à ce qu’il réalise qui fut son sauveur. Des yeux aussi sombres que le noir le plus profond, des lueurs violettes accompagnaient ses pupilles blanches. Des traits qui contrastaient avec son âge, qui montraient les innombrables combats qu’il a menés. Il inspirait le respect de par sa présence et la pression qu’il imposait était telle que Nine n’osait pas se relever, même si de toute façon il ne le pouvait pas. Alors c’était lui…Le légendaire survivant du clan maudit. Tsukuyomi Seth. Nine avait encore du mal à y croire. Même dans son futur qui était hanté par la désolation la plus totale, les cyborgs de la destruction parlaient de lui. Ils parlaient de lui comme le plus grand de tous les guerriers que cette terre n’ait jamais porté, mais aussi le plus craint, du moins chez eux. Une rumeur disait aussi qu’il avait dû exterminer son clan dans une autre dimension. Une autre disait aussi qu’il aurait purifié une démone. Tant de rumeurs dont aucune preuve ne les justifiaient. Mais sa force était bien là, elle résidait dans l’Histoire. Pendant une bonne quinzaine de secondes, Nine n’avait que du vide dans la tête. Puis, le guerrier lui tendit la main.

     

    « Relève-toi. Et puis, tu ne m’as pas dit ton nom.

    - Je…Je suis Nine. Nine Night.

    - Enchanté. Tu as une idée de qui peuvent être ces types ?

    - …Je n’en sais rien, mentit Nine.

    - Tu sais quelque chose mais c’est un fait improbable, c’est ça ?

    - Que…

    - Ah, désolé. Non mais ça se voit trop. J’en conclus aussi que ce ne seront pas les derniers, n’est-ce pas ?

    - J’en ai bien peur. Ces cyborgs, comme tu as dû le constater, je les ai déjà vus…Mais je ne crois pas que je devrais vous en parler tout de suite.

    - Si tu insistes. Je te ramène chez moi, je te soignerai…Avant que ma fiancée n’arrive…Elle est un peu effrayante, fit-il en souriant.

    - Je ne voudrais en rien déranger.

    - C’est bien pour ça qu’on doit se dépêcher, répondit-il avec un petit air de confidence. »


    Les deux jeunes hommes se dirigeaient alors vers une rue qui était inconnue à Nine. Lui qui avait pourtant visité la ville de fond en comble et ce une bonne centaine de fois tellement qu’il avait trouvé cette ville magnifique. Il ne se lassait jamais, et tandis qu’il marchait avec une certaine fierté aux côtés de Seth, qui ne souciait plus de supporter Reiko qui s’était alors évanouie, il observait pendant une ou deux secondes la lueur qui brillait dans ses yeux. Il ne se préoccupait pas de la lueur violette qui brillait dans son regard, mais d’une autre lueur, qui elle se lit. Il voyait dans les yeux de son idole occulte la même impression de bonheur indéfini, qui ne prenait fin qu’à destination. Tous deux, sans le savoir, partageaient la même impression, cette impression dont la délectation n’avait d’égal que la profondeur de l’horizon et la même nostalgie, celle de rester perché sur un point et d’observer dans le silence absolu le soleil lointain qui se couchait dans la nappe que fut l’océan. Le soleil allait passer une bonne nuit. Ils arrivèrent alors à destination, ayant réalisé que la fin de la journée allait approcher.  Seth entra, puis ce fut au tour de Nine. Les deux « victimes » de cet incident étaient alors allongées sur un canapé qui était pour le moins confortable. Tandis que Seth préparait les soins, un frappement se fit entendre à la porte. Seth tressaillit un moment puis se dirigea vers la porte. Il respira un grand coup puis ouvrit la porte, avant de relâcher son souffle d’inquiétude.

     

    « Ah…Ce n’est que toi, Elincia.

    - Tiens, salut Seth t’es tout pâle…

    - Oh, laisse…Ca tombe bien j’ai besoin de toi.

    - Tu es blessé ?

    - Moi non, mais j’ai deux personnes qui ont besoin de tes services. Entre, je te prie. Je te présente Night Nine et Kitamori Reiko.

    - Punaise, il leur est arrivé quoi ?

    - Des cyborgs bizarres ont débarqué dans la ville, Nine les a combattu avec une férocité remarquable, il me rappellerait presque moi sur le niveau d’esquive…Par contre il a des progrès à faire.

    - J’espère que tu ne comptes pas l’entraîner…

    - Franchement, je suis hésitant. Il a du talent, mais quelque chose me dit que le besoin n’est pas immédiat.

    - Bon, ben je vais devoir m’occuper de tout ça moi. »


    Elincia Georgus était presque une jeune femme qui avait ses dix-huit ans, et bien comme il les fallait. Elle avait réussi avec brio sa Première S et la voilà qui venait d’avoir son baccalauréat avec une mention très bien, avec un résultat parfait dans la médecine. Elle était de taille moyenne, d’environ un mètre soixante-cinq, dotée d’une crinière blonde hirsute qu’elle avait choisi de couper aux épaules pour éviter d’avoir à se battre avec elle tous les matins. Ses yeux noirs de jais contrastaient avec sa peau diaphane : elle le devait au fait que sa mère était métisse de son temps, et à son père son père qui descendait d’une vieille famille – pour ne pas dire antique – scandinave. Sur le plan vestimentaire, elle portait de tout, excepté des robes, même si de temps à autres elle se soumettait à la chaleur intensive qui régnait sur Millenium : pour elle, rien ne valait sa paire de jeans et ses Converses, auxquelles elle ajoutait une chemise. Elle-même ne savait guère où se situer entre l’originalité et la marginalité. Si la jeune fille est assez sociale, il était donc prudent de ne pas la contrarier. Selon de vieilles légendes, la famille de son père alors d’origine du Danemark était spécialisée dans les pratiques de médecines. Peut-être devait-elle son excellence en la matière à cette légende. Ses pouvoirs étaient prêts à l’utilisation.

                   Il ne suffisait que d’appliquer les douces mains d’Elincia sur le torse de Nine, puis celui de Reiko, un peu plus « gonflé » selon le point de vue d’un homme dont le nom restera inconnu, même si Seth se soigna vite d’une telle marque, afin de soigner toutes les blessures. Elincia avait adopté un niveau jamais vu dans sa famille, qui forçait le respect de ses parents qui pourtant n’adhéraient pas à toutes ses décisions et méthodes de pensées. Nine ouvrait à nouveau les yeux, lui qui s’était endormi. D’emblée, il avait la pêche malgré sa réticence habituelle à se lever, qui, selon les dires d’Elinicia, n’avait rien à envier à celle de Seth. Celui-ci rougissait un peu d’une telle remarque et tourna la tête en se grattant le crâne sous la gêne. Nine remercia chaleureusement Elincia et sous les conseils de Seth, il partit avec Reiko sur le dos. A un tel moment, Nine se sentait apaisé. Le souffle de Reiko dans ses oreilles était d’une douceur sans égal et le parfum qu’elle avait mis était délicieux à respirer. Les deux jeunes hommes se dirent au revoir, avec une intention certaine de se recroiser.

                   Nine se sentait responsable et décidait alors d’emporter Reiko chez lui le temps qu’elle se rétablisse. Il avait improvisé en envoyant un texto en se faisant passer pour Reiko à ses parents, pour les prévenir qu’elle était trop occupée pour rentrer chez elle le soir. Un message lui revient, dont le contenu montrait que les parents acquiesçaient. Nine la posa alors sur son grand lit. Puis, il la regardait dormir. Il pensait qu’il se devait de veiller sur elle ne serait-ce que jusqu’à son réveil. Il regardait de temps à autres la fenêtre qui donnait sur l’horizon, et se demandait quels étaient ces cyborgs. Il ne doutait pas une seconde que ces objets de destructions avaient un rapport avec le futur de Millenium, ou plutôt le présent de Nine. Sans le savoir, il avait impliqué Reiko dans cette histoire. Il s’en voulait d’avoir fait ça mais désormais il ne pouvait pas se séparer d’elle, sans doute parce qu’il s’est un tant soit peu attachée à elle et qu’il ne souhaite pas voir la mort d’un autre être qui lui est cher. Sans doute, il devra quitter la ville en sa compagnie. Mais il ne saurait ni pourquoi, ni comment.

                   Puis, Reiko se réveillait. Pendant une fraction de seconde, Nine semblait rougir. L’image de la voir se réveiller alors qu’elle dormait avec son visage si pur lui aurait-il éveillé quelque chose ?

     

    « Hm…Où suis-je…C’est toi, Nine ?

    - Ah, oui Reiko. Tu es chez moi. Tu voulais visiter ma demeure de toute façon, non ?

    - En effet…J’avais presque oublié. Et…Et mes parents ?

    - Ils sont prévenus…Enfin, j’ai dû improviser car j’avais pas leur numéro. J’ai dû me faire passer pour toi…J’espère que tu ne m’en voudras pas.

    - Du moment qu’ils sont persuadés que je vais bien, ça ira. Merci Nine.

    - Oh ce n’est rien. Tu t’es évanouie et j’ai fait la connaissance de notre « sauveur ».

    - Avait-il des yeux étranges ?

    - Oui…Il s’appelle Tsukuyomi Seth.

    - Seth…

    - Tu le connais ?

    - Oui. C’était il y a longtemps. Je me souviens de lui parce qu’il était…Disons…Particulier. Ses caractéristiques étaient très poussées. Mais je préfère ne plus parler de ça…Mais…Mais qu’est-ce qui se passe ? »


    Le sol tremblait. Non pas à cause d’un quelconque séisme qui aurait ravagé la ville entière, mais à cause d’un cuirassé volant qui survolait la cité. En compagnie de Reiko, Nine s’affola et sortit dehors. Mieux valait rejoindre Seth, mais il n’en avait pas besoin, car lui l’avait trouvé.

     

    « Nine ! Reiko ! Dépêchez-vous ! Fuyez tant que vous le pouvez !

    - Pourquoi, Seth ? Demandai-je sous le coup de l’inquiétude.

    - Les cyborgs sont de retour…J’ignore pourquoi mais ils entendent surement de dominer cette planète ! Partez en direction du Sud. D’ici trois kilomètres, vous arriverez à la Forêt Misty. Je vous rejoindrai là-bas d’ici deux jours !

    - Pourquoi restes-tu là ?

    - J’ai quelque chose à faire. Partez, maintenant ! hurla t-il.

    - Seth ! ... Fais attention, fit Reiko, elle aussi inquiète.

    - …Partez. »


    Nine, le plus rapidement possible, emporta Reiko avec lui, sur son dos, et se mit à courir en direction du Sud. Pour Nine, c’était la meilleure chose à faire. Seth, de son côté, se dirigea en direction du centre de la ville. Il avait pris soin de dégainer son katana, et son regard affichait les flammes de la détermination.


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  • Plop à tous ! Ca fait un peu longtemps j'avoue et ma fic n'avance pas du tout, mais bon vu que les vacances approchent à grands pas (Mercredi prochain) j'ai prévu de continuer Une Légende, Un Survivant et The Past =). Pour l'heure, un petit poème. Certes, certains se lasseront de voir des poèmes tristes mais j'en avais fait un joyeux ces derniers temps...Que j'ai paumé dans la jungle de mon disque dur... Quant au but de ce poème, comprendra qui pourra.

     

    Un soir tandis que je pensais à elle,
    Perdu dans mes pensées,
    Regardant la Lune, si belle,
    La foudre s'est abattue et m'a électrocuté.

    Je me réveillai le lendemain, foudroyé.
    Touché par une flèche empoisonnée,
    Je réalisai ce qui se passait,
    La folie de l'espoir m'avait quitté.

    L'espoir de l'amour, si éphémère
    Lorsqu'il s'est éteint, je ne savais plus quoi penser.
    Cette luciole n'était pas ma lumière,
    Et les larmes de ma tristesse ne font que couler.

    Pendant tout ce temps, je te regardais.
    Pendant tout ce temps, je t'admirais.
    Pendant tout ce temps, j'étais amoureux.
    Et pourtant, ce n'est pas moi que tu veux.

     


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