• Bonjour à tous et à toutes ! Voici donc mon premier article sur mon premier blog,et je vais donc vous mettre mes premiers poèmes,dont 3 ou 4 que j'ai dédiés plus ou moins directement à la fille dont je suis éperduement amoureux à l'heure actuelle...Enjoy !

    Une dernière fois :

    Au loin dans une nuit étoilée,
    Je regarde seul l'éternité.
    Demain,je reverrai le soleil,
    Pourtant,je devrai éteindre mon réveil.

    Je devrai revoir ce monde où la différence n'est pas permise,
    Cela me désole,même si je reverrai ma promise.
    Là où le ridicule ne fait que tuer,
    Je ne pourrai plus regarder en face la réalité.

    Aujourd'hui encore,je me retrouve isolé
    Dans un monde où seule la pensée unique a le droit d'exister,
    Dans ce monde où ma dulcinée m'a laissé tomber
    Dans un abîme où je ne pourrai plus que désespérer.

    Cette fois,c'est décidé,je laisse parler le silence :
    Au loin,dans une nuit étoilée
    Je regarde pour la dernière fois l'éternité,
    Car cette fois,c'est décidé,je vais me réduire au silence.


    Amour Perdu :

    Devant moi,je te regarde,impuissant,
    Celle que j'aime,m'ignorant
    Avec ta douce chevelure,tout doucement,
    Qui se laisse bercer par un doux vent.

    Tes beaux yeux bleus,pleins d'innocence,
    Quand ils croisent par hasard les miens,pleins de tristesse,
    Je veux briser cette impuissance,
    Et t'avouer mon amour plein d'ivresse.

    Et pourtant un jour,je trouvai ce courage,
    Et tu m'as accueilli à bras ouverts.
    Cet amour a détruit ma rage,
    Même si cet amour ne fut qu'un éclair.

    Une dernière fois,je te regarde,impuissant,
    Celle que j'aime,pleurant,
    Voyant pour la dernière fois mes tristes yeux,
    Car cette nuit-là,il fut temps pour moi de rejoindre les cieux.


    Entre toi et moi :

    Entre toi et moi,il y a un fossé ;
    Un fossé que je veux traverser.
    A chaque fois que je tente de traverser,
    Le pont se brise,me laissant encore tomber.

    Entre toi et moi,il y a un fossé ;
    Un fossé qui s'agrandit une fois que je l'eus remonté.
    A chaque fois,ce pont semble s'agrandir,
    Et je me dis à chaque fois que je vais mourir.

    Entre toi et moi,il y a un fossé ;
    Un fossé que je veux encore traverser.
    Je ne cesserai pas d'y croire,
    Car au bout,j'y vois mon espoir.

    Entre toi et moi,il y a un fossé ;
    Un fossé que je vais encore traverser.
    Mais cette fois,je cesse de désespérer,
    Car au bout se trouve ma bien-aimée.


    Une luciole éphémère :

    Avant je n'étais rien :
    J'étais tout seul et sans amis.
    La vie et les humains étaient mes ennemis :
    Ils me traitaient tous,sans cœur,comme un chien.

    Puis un jour,tu m'es apparue.
    Depuis ce jour,je crus qu'un ange veillait sur moi,
    Moi qui n'avais plus d'espoir,tu m'as secouru.
    Et depuis,j'ai connu ce qu'on appelle la foi.

    Mais ce bonheur fut de courte durée :
    Car peu après,tu disparus de ma vie,
    Et à nouveau le malheur envahit mon esprit ;
    Et au fond de moi,j'ai juré de te retrouver.

    Ce n'était que sept ans qui s'étaient ainsi écoulés.
    Ma pauvre situation ne s'était guère arrangée.
    Alors que j'admirais au loin les étoiles,une filante passa.
    Mon vœu se réalisa :
    La luciole que fut mon ange se tint à mes côtés.


    Mon Ange

    Pour toi,celle que j'aime.


    Mon ange,
    Depuis le jour où je t'ai vue,ma vie n'a cessé de changer.
    Tes beaux yeux verts,brillants comme de l'émeraude,pleins de bonté et d'espoir,
    Chaque seconde où mon regard a pu les croiser,
    Je me suis retrouvé dans un bonheur auquel je ne pouvais pas croire.

    Mon ange,
    Depuis le jour où je t'ai vue,ma vie s'est transformée.
    Ton doux sourire,rempli de bonheur,est sacré.
    Pourtant,à chaque fois que je te vois mon ange,
    J'ai envie de pleurer,de rêver,et de pouvoir t'embrasser.

    Mon ange,
    Depuis le jour où je t'ai vue,j'ai pu réaliser :
    Ton beau visage,aussi doux que du velours,
    Je voudrais pouvoir le caresser,
    Lorsque je pourrai,je voudrais à nouveau te faire connaître mon amour.

    Mon ange,
    Depuis le jour où je t'ai vue,j'ai encore réalisé :
    Le jour où je t'ai tout avoué,
    Tu m'as dit que ça t'a fait plaisir.
    Mais depuis,je rêve de pouvoir te le redire :
    Ces doux mots que sont "Je t'aime".


    Réécrire mon Destin.


    Me voilà,dans le monde des morts

    Un lieu que tout le monde ignore

    J'ai quitté ce monde plein de désespoir

    Désormais,je possède à nouveau un espoir.


    Et,qui sait,je reviendrai.


    Cette étape que m'a imposé le destin,

    Sera la marque de mon renouveau,

    J'ai enfin la chance de pouvoir réécrire en latin,

    Cette foutue destinée qui fut mon bourreau.


    Transcendant les décennies ,je revis

    Afin de corriger mes erreurs et d'effacer ces cris

    Que dégage mon douloureux passé plein de ronces.

    Cette fois,me dis-je,fonce !


    Je me souviens encore,même pour plus très longtemps,

    Ces douloureux souvenirs dont la tristesse fut un véritable crime.

    Celui de ma vie qui fut sans intérêt,telle un film

    Je n'intéressais personne,du moins l'espace d'un instant.


    Cette fois,je ne me planterai pas.

    J'ai,pour une fois,les commandes de mon futur destin ;

    Et qui sait,cette fois ;

    Peut-être que celle que j'aime s'intéressera à l'existence de ma fin.


    Je pose ma plume,je crois que c'est la faim.

    J'ai faim,j'ai soif,je veux revivre,avoir ma seconde chance.

    Cette fois,j'en aurai les moyens,

    De me faire connaître et de tuer ma malchance.


    Enfin,je reviens,je touche à nouveau la lumière de la vie.

    Je sais ce qui se passera,et cette fois,je meurs d'envie

    De savoir ce que ça fait de ressusciter,

    Et - j'espère - de tenir la main de ma bien-aimée.


    Rêve...ou Réalité ?

    Pour toi,celle que j'aime.


    Où suis-je ? Cet endroit est si beau.

    Tout seul,je regarde autour de moi,

    Cette plage où l'on entendait uniquement les flots.

    Ce ciel bleu qui,de sa splendeur,fait naître en moi la joie.


    Je lis si loin dans tes yeux.

    Tes yeux qui reflètent une telle beauté,

    Sont-ils rêve ou réalité ?

    Je ne veux pas le savoir,rester avec toi est mon vœu.


    Toi et moi,réunis dans ce silence sacré,

    Je voudrais que ce moment soit une éternité

    Ensemble,assis sur ce sable qui semble si léger,

    Je voudrais tant connaître ce qu'est un baiser.


    Jusqu'à ce moment fatidique,tout semblait parfait.

    Un bonheur absolu,rien ne semblait pouvoir le briser ;

    Jusqu'au moment où mon réveil avait sonné ;

    Depuis,j'espère de tout mon cœur voir ce rêve devenir réalité.


    Désormais,j'attends sagement mon heure,

    Pour une fois,je l'accorde,j'y mets toute ma foi.

    Après une si longue attente,toute une labeur,

    Le moment où,une dernière fois,

    Je puisse être seul avec toi,

    Et que je puisse te les redire une ultime fois,

    Ces mots pleins de beauté.


    Je t'aime.


    En dix secondes


    Nous y voilà.

    Le moment fatidique,tant attendu.

    C'est en ce jour de pluie que tout fut perdu,

    Car en dix secondes mon âme se brisa.


    J'avais tant attendu ce jour-là,

    Contenant mes chers sentiments ;

    Ce qui en découlait ensuite ne fut que des larmes de sang.

    Car en dix secondes,mon âme se brisa.


    Tout du long,je commençais à éprouver une douleur insupportable.

    La douleur de ne pas connaître ses sentiments pour moi.

    Alors que j'avouai ce que je pensais être inavouable,

    En dix secondes,mon âme se brisa.


    Encore maintenant,je tente de réaliser ;

    L'étendue de la douleur que je suis en train d'éprouver.

    La doueur que cet unique mot provoqua

    Fit qu'en dix secondes,mon âme se brisa.


    Pourtant,même si mon âme se déchira ;

    Mon unique souhait est de te prendre dans mes bras.


    Si près de toi...Et pourtant si loin.


    Même si je me tiens souvent à côté de toi,

    En réalité,je me sens si loin de toi.

    C'est une douleur interminable qui me possède :

    Peut-être que l'amour que j'éprouve m'obsède.


    Depuis quelques temps,je tente d'oublier l'inoubliable :

    Mon coeur qui s'est déchiré il y a peu,je tente de le reconstruire,

    Et pourtant,même si je le dois,je ne veux pas oublier l'inoubliable.

    L'amour que je porte,au fond,je ne veux pas le détruire.


    Dis-moi,mon ange,que dois-je faire ?

    Pourquoi suis-je poussé jusqu'à mes limites extrêmes ?

    Dis-moi comment,mon coeur se resserre :

    Toi qui me hantes,toi que j'aime.


    Ce délicieux sentiment qui parcourt mes souvenirs,

    Je ne souhaite pas le voire disparaître.

    Ma volonté n'est rien car mon coeur est maître,

    Et j'ignore ce qui se passera après,que vais-je devenir ?


    Et si ton visage s'échappait de ma tête,

    Celui qui m'a hanté depuis quelques mois,

    Et qui m'a bercé alors que nous étions à Sète,

    Je voudrais le garder toute ma vie en moi.


    Je dois écouter mon coeur,je veux affronter mon passé :

    Malgré la souffrance de ne pas voir mes sentiments être partagés,

    Je veux continuer à t'aimer,mon idylle,

    Mon ange,M.


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  • Aujourd'hui,je vous présente une fiction ! Voici "Une Légende,Un Survivant". Je ne prends pas la peine de faire un résumé,lisez !

    Une Légende,un Survivant.

    Chapitre I

    Dans une époque révolue,une guerre sanglante allait marquer le cours de l'Histoire entière. Face à l'invasion démoniaque,une poignée de samouraïs,plus connus sous le nom des Tsukuyomi,firent face à cette catastrophe. Leur puissance,dont les origines seraient à la fois démoniaques et divines,permirent à cette troupe,dirigée par leur leader,Alexander Tsukuyomi,de vaincre les démons,pourtant invincibles. Cette guerre,à la fois connue et méconnue de tous pour avoir effectué un véritable génocide,fut oubliée et plongea dans le gouffre de l'oubli. Pour étouffer cette histoire,les humains,qui pourtant devaient leur survie à cette famille qui marqua les âges,les passèrent au bûcher. Nul n'en touchait mot,nul n'en parla plus jamais. Les lames maudites,appelées « Lames de la Lune » furent scellées par un sorcier,à la demande du roi de l'époque. Bien entendu,le sorcier avait eu vent de cette tragédie et pour cela,lui aussi fut brûlé. Non indifférent à cet acte dépourvu de sens,il fit une prédiction quant à l'avenir de tous les humains : « Un jour,cette guerre aura des répercussions sur le monde et vous connaîtrez à nouveau la souffrance. »

    Quatre siècles suivirent cette période devenue inconnue. Nous voici en 2010. Le futur. Le commencement de cette histoire débutera chez moi,en France,sur la côte méditerranéenne. Nous sommes un Vendredi 13...Qu'importe le mois. Etudiant au Lycée Paul Valéry,c'est dans l'incompréhension que je découvris malgré moi que mon destin est bien plus compliqué que ce que je croyais. Mon nom est Tsukuyomi,Seth. Que dire de moi ? Je n'ai que 17 ans,étudiant en 1ere Littéraire. Aucun succès auprès des filles. Il est vrai qu'un gars de mon calibre ne leur convient pas.
    Nous en venons donc à ma présentation physique : des cheveux noirs lisses tombant jusqu'aux épaules ; des yeux dotés d'un bleu exceptionnel : ce bleu est extrêmement pâle,et même si mon regard présente souvent une affection,me regarder dans les yeux provoque souvent quelques frayeurs auprès de nombreux gens. Mon corps est normal,quoique assez bien bâti,merci les multiples arts martiaux. Ah,si,une particularité : sur mon dos,j'ai une cicatrice en forme de croix à la gothique. Je porte souvent un grand manteau noir,qui s'accompagne généralement d'un "baggy" façon metal...Non,je ne porte pas de T-shirt...Quoi,on est dans une fiction enfin ! J'aime le métal,le hard rock...Quoi d'autre ?
    Psychologiquement,j'ai eu une enfance chaotique...D'ailleurs,une petite anecdote s'impose : durant mon année de troisième,la brutalité qu'on m'accordait atteignait son paroxysme...Un jour,le jour où je ne pouvais plus supporter de telles injures,un tel irrespect pour autrui : ma croix me brûla...Je ne me souvenais pas de ce qui s'était passé. Autrement,depuis le lycée,je ne suis plus qu'un adolescent banal dans un monde impur,mais un adolescent sans petite amie...Là n'est pas la question.
    Nous sommes donc dans le Lycée Paul Valéry. Il fait beau,nous sommes en début d'après-midi,entre deux heures de cours,généralement sans intérêt. Accompagné de quelques amis,nous discutions bien évidemment de la pluie et du beau temps,et comme nous sommes des ennemis de la mode,nous passions logiquement notre temps à nous moquer – bien que cela reste entre nous,car les goûts et les couleurs ne se discutent pas – de ces fashion victims,aussi bien filles que garçons,car la règle de la mode s'applique à eux aussi,et pour eux c'est plus facile de suivre cette règle que d'en apprendre une de grammaire ou d'orthographe. Hé oui,le monde tombe bien bas...Coupant une certaine monotonie,quelques bagarres éclataient très rarement...Mais vous pouvez deviner,comme moi,que si j'ai abordé la question de la mode il y a peu,c'est parce que ces goûts influent généralement sur leurs fichus comportements,puérils et débiles,vous pouvez donc en conclure,cher lecteur,que cette bagarre n'est provoquée que par un simple regard mal jeté...Et si toutefois cette pseudo-provocation entraîne à longueur de temps ce genre de conflits,elle prend quelques fois une certaine ampleur : il suffit en général que tu ne respectes pas la mode – parce qu'il faut la respecter si tu veux pas passer pour un être sans capacités cognitives à face de larve – pour que les autres te balancent une remarque débile,censée t'irriter,afin de s'amuser un peu...Bien sûr,je suis passé par cette étape d'humiliation,et en voici encore un exemple,tandis que je finissais mes cours : rejoignant mon arrêt de bus,je passai devant un banc rempli de jeunes qui semblaient prêts à se chauffer au moindre mot. Evidemment,avec ma tenue à peine comparable à celle d'un gothique,il fallait logiquement que la « règle » soit respectée.

    «  Ha,ha ! Regardez ce clown ! On dirait qu'il sort du tournage du dernier Matrix ! Hé,le clown ! 
    Ne réagissant pas à ces provocations,je continuai ma route jusqu'à ce qu'il se lève et se place devant moi.
    Dis,tu m'écoutes quand je te parle,espèce d'écervelé ?
    - Ah pardon,pendant un instant j'ai cru que c'était de l'autodérision...Excuse-moi,on refait la scène si tu veux.
    - Tu me cherches,là ?
    - Entre nous,qui vient de se lever après une remarque débile sur mes goûts ?
    - T'es simplement habillé comme un clochard ! Les mecs comme toi,j'en fais pleurer dix au déjeuner !
    - J'ai compté,t'en as claqué neuf...Me dis-pas que tu comptes sur moi pour jouer ? Dans ce cas,je pense que ton compteur va repartir à zéro. J'espère seulement que t'as appris à compter à l'envers,si c'est le cas,étant équipé d'un pois chiche en guise de cerveau et de capacités mentales déficientes,je t'admirerais...
    - Je vais te faire regretter ces paroles ! »

    Ne cherchant pas à porter le premier coup,c'est cette larve démunie d'intellect qui se lança stupidement à l'assaut. Ressentant un tel ennui face à une telle situation,je ne me contentai que de dévier son coup tandis qu'il courait pour me l'asséner. Ses amis avaient donc l'occasion de prendre une jolie photo de famille de leur confrère,le nez dans des poubelles puantes. Ne supportant pas une telle humiliation,il retenta,tel un robot programmé pour recommencer les gestes qu'on lui a assignés,de me frapper. Pris d'un ennui terrible et d'une volonté de faire taire ce gosse – Oui,car il s'agissait (encore) de ces petits merd*** de 12 ans qui se prennent pour des rois - ,je déviai son coup vers le bas,et,partie pour goûter le bitume,mon poing partit dans un sens contradictoire avec celle de sa tête. Je n'oserais pas vous décrire le résultat tant je ne suis pas fier d'avoir foutu une raclée à un gosse. Seulement je vous dirai qu'il est reparti chez sa maman en cachant ce qui lui servait encore de visage en compagnie de ses amis,laissant derrière lui un fleuve étroit de sang...Que de paroles,rien dans le bide...En outre,voilà l'exemple typique à ne pas suivre.
    Suite à cet épisode dont la narration ne me rend guère fier,nous arrivons donc...Chez moi. Je rentre,je fais savoir ma présence à mes géniteurs,leur fais mes quelques formules et gestes de politesse et rentrai dans ma chambre. Contrairement à ce que l'on pourrait croire,elle est bien rangée. Entre deux objets mal rangés,je n'ai guère le choix : mes parents sont des maniaques. Puis un jour,mon père,enfin libéré des aléas de ses emplois du temps qui ne lui permettent,ainsi qu'à ma mère,de pouvoir s'occuper de leur cher fils aîné,entra dans ma chambre,l'air sérieux. Il semblait donc qu'il veuille me parler d'un fait extrêmement important. Ainsi,avec quelques hésitations,me raconta l'histoire inconnue de notre famille,qui était donc censée être passée au bûcher,tout en pensant qu'il était grand temps pour moi de connaître la vérité. L'histoire tragique de la famille Tsukuyomi...Elle était pourtant celle qui sauva des millions de vie...Mais autre chose accompagnait cette légende...Selon un sorcier,les démons reviendraient nous assiéger...Et alors ? Personne n'a pointé le bout de son nez détruit en l'espace de quelques siècles. C'est ce que je crus. Jusqu'à cette nuit. Dormant à poings fermés,j'entendis un vacarme se produire dans la chambre de mes parents. Etant habitué à quelques disputes annuelles,je décidai de ne pas intervenir,d'ignorer ceci,et d'en retourner à mes délicieux rêves,là où je peux vivre comme je l'entends,là où je connais l'amour...

    Le lendemain,je me levai tôt,comme à mon habitude. Je me préparai,comme à mon habitude. Je mangeai,comme à mon habitude. C'est alors qu'au moment de partir,que je vis étalés sur le sol,deux cadavres dont toute trace de vie semble avoir été évaporée. Leurs rides semblaient indiquer la date de leur mort,qui était de quelques années. Mais tandis que j'examinai de plus près ces corps dépourvus de vie,je remarquai avec aisance et terreur que leurs traits étaient exactement ceux de mes parents. Que diable leur était-il arrivé ? Leurs corps étaient ouverts,retournés comme des gants...En un pas,mes chaussures étaient trempées par la mare putride faite du sang de mes géniteurs. C'était un horrible massacre... L'oeuvre ne pouvait pas être humaine...Qui serait assez fou pour accomplir un tel acte ?

    Une Légende,Un Survivant

     

    Chapitre II

     

    Pendant une fraction de seconde,je fus choqué. Choqué de voir les cadavres de mes géniteurs. Même si mes parents n'étaient guère attentifs à mon égard,je leur devais au moins ma vie,je n'aurais plus à supporter leurs incessants sarcasmes et leurs critiques permanentes et récurrentes,croyant que leur fils unique était capable de la perfection,état que nul être ne peut atteindre dans nos contrées ; sauf Chuck Norris peut-être. Et encore,ce n'est pas Chuck Norris qui doit atteindre la perfection : c'est la perfection qui doit atteindre Chuck Norris. Après cette petite blague certes courte mais drôle,repassons au vif du sujet. Il est vrai que mon père,peut-être le seul être existant qui connaissait encore la légende de notre famille,avait par conséquent une raison de me pousser jusqu'à mes derniers retranchements. Mais pourquoi cela ? Aucun démon ou incident d'origine démoniaque ne s'était produit voilà facilement un demi-millénaire. Mais l'origine d'un tel massacre...Même de mes parents...Est-ce là l'oeuvre d'un mortel ? Ca me fait peur de l'admettre...Mais si c'est là l'oeuvre de démons...Comment suis-je censé les combattre afin de sauver l'humanité ? Me cherchaient-ils ? Mais si c'était le cas,je serais sans doute mort. Ou alors...Voudraient-ils éliminer ce qu'ils croyaient être le dernier des Tsukuyomi et ensuite annihiler cette planète ? Ce n'est pas bon signe.

    Pendant une semaine,je fus tétanisé par mon raisonnement qui ne peut que prévoir une nouvelle invasion,après 500 ans de silence. Je retournai au lycée tout en signalant à la police le décès de mes géniteurs. Beaucoup me présentèrent leurs sincères – et sans vous le cacher,hypocrites – condoléances. Oui,hypocrites,car beaucoup m'ont bien entâché la vie de leurs présences indésirables. Plongeant dans un silence jusqu'à l'enterrement,je ne me souvenais même plus du gamin qui est parti en courant,sa face de larve sanguinolente. Alors que je rentrai chez moi,une autre personne avec les mêmes traits que sa tête de virus de frère se présenta à moi. Je ne prends pas la peine de vous faire une brève description de cette entité déformée que l'on oserait appeler " être humain ".

    " Hé toi !

    - Et merde...Pas encore...

    - Dis-moi,c'est toi qui a mis mon frère dans cet état ?

    - Si par " frère " vous sous-entendez ce qu'il reste de ce tas de chair mal organisé,alors oui. Il y a un problème ?

    - Tu te fous de moi ? Je te préviens,je ne suis pas comme mon frère.

     

    - En effet,je remarque que ce qui vous sert de corps humain ressemble un tout petit peu plus à quelque chose. Cela dit,ça n'atteint pas des sommets... Autre chose,mon ami ? "

    On aurait presque pu comparer ce qui va suivre au proverbe " tel père,tel fils "...Sauf que là,il s'agissait juste d'un ramassis de viande en chaleur...Même schéma,c'est cet organisme non-identifié qui se lança à l'assaut afin de placer le premier coup. Ironie du sort,il finira donc comme son petit protégé mal construit qu'il qualifie de "frère . Afin de faire preuve d'originalité,je ne fis pas le moindre pas de côté. Juste histoire de lui faire croire qu'il peut en placer une sur une posture aussi mauvaise et déséquilibrée,tout comme lui quoi. A peine eût-il le temps de voir mon bras fouetter le sien afin de dévier efficacement son chamallow qui lui sert de poing que le mien fit impact avec ce clone mal recopié de Vincent Mc Doom fusionné avec Geneviève de Fontenay – et il est difficile de faire pire pourtant ; et comme un ne suffit jamais la plupart du temps pour moi,un autre vient s'enfoncer dans ce que n'importe qui pourrait qualifier de tas de graisse puis un coup de pied retourné type " Mawashi Geri " dans cette chose dans laquelle mon premier poing rencontra ce qui semblait être un nez. Inutile de vous décrire le résultat,j'ai voulu faire net et précis...Personne ne me jetterait la pierre,sauf peut-être ses géniteurs qui ont eu l'audace – que dis-je,la témérité ! - de produire ces deux invertébrés qui,malgré un essai bien tenté,ne sont même pas fichus de pouvoir ressembler à Bill (chanteur pourri d'un groupe que je ne nommerai pas,dans le cadre du succès de cette fiction =D).

    A peine en avais-je fini avec cet imbécile qu'un événement peu commun se produisit : sans remarquer quoi que ce soit,je fus entouré au bout de cinq minutes d'inattention d'une dizaine de démons,prêts à pouvoir utiliser leurs faux fraîchement retapées à l'occasion. L'un deux,semblant un peu plus imposant que ses confrères,s'avança en ma direction,faisant avancer sa carcasse putride où l'on pouvait éventuellement distinguer quelques os.

     

    " Tsukuyomi Seth ?

    -Qui...Qui êtes-vous ?

    - C'est bien le rejeton du dernier Tsukuyomi...Il se passe que nous devons éliminer les Tsukuyomi...Je suppose que tu es conscient de ton héritage,mortel ?

    - Dans le sens où je suis destiné à massacrer par centaines des tas d'os antiques comme les vôtres,oui,je crois que oui.

    - Ne te moque pas de nous. Ou tu mourras d'une mort lente.

    - Qu'importe,je ne me vois pas mourir ici et maintenant.

    Alors meurs. Tout simplement. "

     

    Sur ces brèves paroles dénotant une certaine détermination,la horde de démons dont l'origine fut inconnue chargèrent.

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